Au départ de Surmont, par une température presque estivale en ce début d'automne, aux Portes du Haut-Doubs, au calme d'une campagne verdoyante dominée par un ciel bleu enjolivé de quelques nuages moutonneux, nous sommes seize à nous élancer à la suite de Annie et Gérard.
Le vert profond des sapins et épicéas tranche avec le vert plus tendre des pâturages où de nombreux troupeaux s'arrêtent de paître pour regarder passer le train monotone des randonneurs, et celui des feuillus, voire des houx, qui se parent ici et là des premières couleurs automnales.
Dans ce tableau champêtre très coloré, nous allons d'un si bon pas que très vite nous atteignons le Petit Laviron où nous pouvons contempler à loisir de belles maisons en pierre, bien fleuries avec des frontons portant souvent mention des années dix-sept cent..., ainsi que de nombreuses fontaine-lavoirs où nous ferons plusieurs photos de groupe dont une dédiée à l'archange Saint Michel avec ses deux homonymes du jour, (proverbe : quand les hirondelles voient la St Michel, l'hiver ne vient qu'à Noël).
Au sortir de ce hameau, sans atteindre Laviron ni même midi, comme si nous avions la dalle, nous nous arrêterons au bord de l'étang des Renoncules, l'endroit est reposant, bien exposé et des tables de pique-nique nous tendent les bras, il y a même un local qui va de table en table pour faire la conversation.
A peine une heure plus tard, nous ignorerons la direction du belvédère du Peu qui s'ouvre sur les Vosges et les Alpes pour retourner sur nos pas, bifurquer à droite au centre du village et emprunter la boucle 69 en direction de la combe d'Enjoux. J'veux pas dire, mais à partir de là les choses se dérèglent : par un petit sentier très étroit, nous devons faire face à un long faux plat montant assez glissant, une ligne de crête cahoteuse, des faux plats descendants qui demandent beaucoup d'attention, des demi-tours intempestifs ! Heureusement lorsque nous retombons sur la boucle 48, tout rentre dans l'ordre. Quoique pour éviter la route, même si nous avons La Violette en ligne de mire, à l'unanimité, nous rebroussons chemin pour couper par la forêt toute proche.
Ce fut une belle balade champêtre où chacun a pu grappiller pruneaux, pommes et noisettes, merci à Annie et Jeanne pour les délicieuses pâtisseries sans oublier Gérard et ses acolytes, les branchés font de la rando qui, pour ne perdre le Nord, dépatouillent sans sourciller tout changement de direction en pianotant sur leur mobile multifonctions.
Bonne semaine à tous et venez nombreux jeudi prochain pour la marche 'Octobre Rose'.
Michèle M.
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| Tracé tronqué au départ et après le repas. |
