Prochaine Rando : 9/05/2024


8h-9h à MPT pour randonnées à la journée.

28/07/2023

Écot, le 27 juillet 2023

Le calendrier prévoyait de faire le Grand ballon mais faute de combattants cette rando est annulée et reportée à plus tard.
C’est donc du coté des « Vosges Ecotaises » que le rendez vous est fixé : 9h au monument d’ECOT pour une ballade improvisée d’environ 17,5 km qui s’avérera être plus longue puisque les GPS indiquent tous 20 km à l’arrivée.
La combe des maîs puis le moto cross D’ECOT, le pont de l’autoroute, l’espace éolien nouvellement crée nous arrivons à la cabane de chasse d’ETOUVANS où nous ferons la pause casse-croute.
La ligne bleue des Vosges est en face avec le Ballon, le grand Ballon. On ne voit pas le virage Thibault PINOT nouvellement baptisé en hommage au coureur cycliste de Mélisey qui passa seul en tête samedi dernier lors du Tour de France.
Le retour se fera par le village D’ECOT, les Essarts et c’est là que la rando est rallongée faute de sentiers non entretenus.
Les 8 randonneurs n’étant pas rancuniers le groupe finit par rejoindre le monument, il est 16h.
L’habitude étant prise depuis quelques temps de finir la journée autour d’une « mousse » : c’est donc à la maison la plus proche (chez le Dudu) que se termine la ballade.
Çà vaut pas le Chasseral, ni le creux de Van, mais 20 « kils » tout de même au compteur accompagnés d’une météo très généreuse.
La semaine prochaine, nous devrions rejoindre le massif vosgien du coté des «  Belles Filles ». 
Merci aux randonneurs présents.
Bon vent à tous.
Christian D.




Solemont, le 27 juillet 2023

Dès l'arrivée de René sur le parking derrière la MPT, nous apprenons que Jean-Marie, notre chef de file, tout comme Évelyne sa binôme, ont déclaré forfait car légèrement indisposés. Aussi, à huit, nous gagnons Solemont dans l'indécision la plus totale. Sur place nous trouvons deux comparses supplémentaires et Jean-Marie qui vient nous donner les grandes lignes de son parcours, nous sommes tout-ouïs, avant de nous abandonner dans la nature... non sans nous avoir délestés de nos casse-croûte puisqu'il a l'intention de nous rejoindre à midi au chalet de chasse de Valonne. C'est bien beau tout ça, mais si nous ne le trouvons pas ce chalet, nous aurons le bec dans l'eau et lui va se lécher les babines !
Alors, vous descendez le village et prenez, je ne me rappelle déjà plus si c'est à droite ou à gauche, un chemin qui grimpe un bon bout de temps dans la forêt. Au sortir du bois, par les pâtures, vous continuez tout droit en direction des éoliennes là-haut sur la colline, jusqu'à la cuve. Sauf que, il y a bien une énorme cuve mais elle se promène derrière un tracteur, impossible à suivre ! trêve de plaisanterie, elle est là la cuve toute dissimulée par les ronciers. Heureusement nos trois hommes Gérard, Michel et René la repère facilement.
Ensuite, vous prenez à gauche, là j'en suis à peu près sûre, et traversez un petit bois jusqu’à la route qui vous mènera au chalet de chasse, au pied des éoliennes du parc du Lomont.
Voilà c'est fait, sauf que nous avons marché si vite que nous y sommes avant 11h, avant que Jean-Pierre le mari d’Évelyne, ne nous en ouvre la porte et que Jacqueline et Jean-Marie ne nous apportent nos casse-croûte avec l'apéro. Et alors là, Jeanne, tu aurais apprécié, plus de 2h de pause bien attablés à l'ombre, le soleil commençant à gagner du terrain sur les nuages.
Avant son départ, petite piqûre de rappel de Jean-Marie quant à la fin du parcours, et nous voilà repartis à droite, là j'en suis complètement sûre il vient de nous le dire, par le chemin qui serpente le long des éoliennes, toujours aussi majestueuses dans ce ciel encore ennuagé. Vous passez par la ferme des Fontenis, laissez les trois dernières sur votre gauche avant de descendre sur la ferme du Mont où, sur le mur en pierres d'un ancien bâtiment, Michel nous invite à contempler une très belle croix dont il ne connaît malheureusement pas l'origine.
Et ensuite c'est là que ça se corse un peu, dans la pâture, si je me souviens bien, nous aurions dû prendre à travers un petit bois, un sentier débroussaillé tout spécialement à notre intention pour arriver sur la route en contrebas et gagner la voie romaine. Sauf que, toujours trop pressés, nous l'avons longé ce petit bois sans jamais y pénétrer, pas grave notre sens de l'orientation nous a fait retomber sur nos pieds et sur un fléchage qui nous a remis dans le droit chemin enfin sur la voie romaine où nous avons pu constater les traces laissées par les roues cerclées de fer des chariots sur les pierres qui formaient cette voie.
De là, le chemin était tout tracé pour notre retour au village, un chemin le matin très fréquenté par limaces et escargots, l'après-midi enjolivé par une multitude de fleurs multicolores : érigerons ou vergerettes du Canada d'après René notre érudit en matière de flore, gaillets jaunes ou blancs, épilobes, centaurées, chicorées, vipérines, campanules marguerites, potentilles... Retour tout en douceur, d'autant plus que Jacqueline et Jean-Marie nous attendaient pour déguster jus de pommes et cidre bien au frais de leur salon. 
Et n'en voilà une rando quelle fût belle ! Comme quoi, il y a toujours une solution pour des randonneurs assoiffés d'espace et de grand air.
Un grand merci à nos hôtes du jour, un prompt rétablissement à tous nos éclopés et une bonne fin d'été à tous même si les jours tout comme la température diminuent clairement.
Michèle M.

21/07/2023

Grillades à Villars-sous-Écot, le 20 juillet 2023

Que dire de la semi-nocturne ou marche de nuit ? Un grand classique que l'on retrouve chaque année au calendrier, réglé comme du papier à musique dans la bonne humeur et la joie de retrouver les deux groupes réunis autour d'une même grande table, enfin deux, c'est qu'ils sont près de quarante sur la petite esplanade devant la cabane de chasse à Villars sous Ecot, au lieu-dit La Cabiotte ; Çà s'agite tellement autour de l'apéro offert par la MPT, qu'il est impossible de les compter tous.
En résumé, il y a bien sûr les marcheurs, quand ils arrivent à être à l'heure, n’est ce pas Francine et Lionel que l'on ne verra point sur la photo de groupe (mais la verrons-nous un jour cette photo ?) mais qui ont heureusement très vite recollés au peloton. 
Il y a aussi les petites mains pour toute l'installation sur le site prêté gracieusement par les chasseurs sans oublier les marcheurs de dernière minute qui sont venus grossir les rangs avec une grande surprise, Simone et Michel que nous sommes très heureux de revoir.
Il y a bien sûr notre photographe attitré Lucas qui amuse toute la galerie, sans oublier cette année Gabin qui, avec sa mamie est venue donner du sécateur et, avec son papy, s'est bien démené jusqu'au rangement final et Artem petit ukrainien en séjour chez Jacqueline qui a marché tout du long comme un chef. 
Par ailleurs, il y a le parcours, variable à l'infini pour la descente, bien ombragé aujourd'hui par les Essarts et la Place des quatre Chemins, sans grande difficulté si ce n'est le passage près du ruisseau puisque les deux arbres qui encombraient le chemin lundi ont disparu comme par magie. Pour le retour effectué sous la houlette de Christiane, que j'ai abandonnée avec regret mais il faut savoir prendre soin de sa mécanique, il reste constant par le village et ses fontaines avec toujours quelques éclaboussures et la remontée par le chemin des chèvres au sortir duquel une guirlande d'éoliennes toujours plus nombreuses enjolivent tout le plateau. 
Et enfin, que dire de la météo plus que propice en cette période orageuse, les dieux étaient avec nous, grand soleil et le ciel ne nous est point tombé sur la tête.
Merci à tous pour votre bonne humeur qui a largement contribué à la réussite de cette belle soirée, aux excellentes cuisinières pour les amuse-bouche et les délicieuses pâtisseries, Annie il était bien petit ton gâteau pour toute le tribu ! Une pensée pour les absents, vacanciers ou convalescents, attention aux coups de chaleur et prenez soin de vous.

 Michèle M.


15/07/2023

Chasseral, le 13 juillet 2023

La Combe Grède
14, notre chiffre fétiche, c’est la 4° rando d’affilée où nous sommes 14 au départ.
Aujourd’hui, çà ne rigole pas, notre guide Dédé a inscrit le Chasseral par la combe Grède. On pourrait l’appeler aussi la « combe raide ». Les conditions météo sont idéales ni trop chaud ni trop froid. Il faut lever les « guiboles » dans ces marches d’escaliers taillées dans la roche ou construites en rondins. Saluons ici le travail de nos amis Suisses pour l’équipement de cette voie.
Alain et Anne, loin devant ont du déjeuner au red bull ! A une intersection avec panneaux indiquant plusieurs parcours, notre Dédé choisit l’itinéraire le plus long ?... On va aller enrouler le Chasseral par la métairie de Morat ? T’as raison Dédé, on ne paye pas les km !
Arrivant à la ferme auberge Neuve, on repart sur la gauche histoire de rallonger la sauce. Vers les 12h45, un petit coin propice au casse croute nous tend les bras, au milieu des gentianes et des campanules agglomérées, face aux 3 lacs : (de Bienne, de Morat et Neuchâtel).
Encore une petite grimpette et l’antenne du Chasseral si souvent aperçue de loin lors de nos ballades du jeudi nous tend les bras, le point haut du jour est atteint :1606 m.
Un paysage à 360° mais sans voir aucun sommet des Alpes, quel dommage !
Le retour par la combe du petit Chasseral va nous offrir une agréable surprise : j’en ai vu un là bas ! Un autre plus loin qui courre dans le coteau ! Serait ce des dahuts ? Je vous rappelle que les dahuts ont la moitié du corps en poils et l’autre en plumes, c’est d’ailleurs le seul animal avec cette particularité. Il y en a un sur le rocher la bas ! Ah ! oui on le voit bien ! Vous l’aurez compris c’est une et non pas un, nous avons pénétré dans la vallée aux marmottes. Il y a même des petits marmottons (photos à l’appui). Merci Dame Nature ! A la métairie des Planes, le groupe prend à droite par un sentier agréable mais pentu, les premières douleurs apparaissent aux genoux, aux cuisses aux pieds. Il reste encore du dénivelé négatif. En rando, souffrir sur le moment, c’est jouir les jours suivants quand on racontera. Patience et volonté nous permirent de rejoindre sans « bobos » le village de Villeret.
On ne doit pas être loin des 20 bornes et des 1000m de dénivelé, bel entrainement pour le futur séjour dans les Alpes.
Christian D.