Au départ de la salle du temps libre en plein centre du village de Montenois, nous sommes huit, égalité parfaite h/f avec toutefois une suprématie pour les Annie qui vont par trois.
Bien entendu, c'est l'une d'elles qui a en charge la rando du jour, rando non reconnue, aussi Annie nous distribue-t-elle généreusement des plans et demande une participation active et collective à ce jeu de piste improvisé, sans promesse de récompense puisqu'elle n'a même pas fait de gâteau, mais promis elle en fera un pour jeudi prochain...
1- pour arriver à ce point, il faut sortir du village, passer devant la ferme Jeannin et s'engager au milieu des cultures de maïs qui jalonnent le parcours. René en profite pour nous démontrer qu'une barbe surmonte toujours un épis ! Et un cycliste saute de son vélo pour prendre la photo de groupe
2 - à peine avons-nous quitté les champs pour gagner la forêt que nous nous sommes déjà égarés en plein chantier de déboisement avec des chemins impraticables, heureusement l'union fait la force et très vite nous retombons sur nos pieds, retrouvons le sentier pour gagner l'entrée de Lougres côté Bavans (en laissant sur notre droite la résurgence de la Lougres)
3/4 - au moment d'entrer dans le bois, une petite hésitation, mais le bon sens au propre comme au figuré nous remet dans le droit chemin pour finalement, après avoir effectué une vraie épingle à cheveu, nous retrouver à longer le site Faurécia
5 - nous enchaînons sur une petite descente avant de parvenir au niveau de l'ancienne passerelle piétonne qui enjambe le Doubs. De là, nous longeons ses berges jusqu'au pont autoroutier situé à la sortie de Colombier-Fontaine, à travers une végétation dense et folle qui nous cache le cours d'eau mais ne couvre pas son murmure
6 - seconde épingle à cheveu, va falloir donner un bon coup de collier, nous voilà au pied d'une sérieuse grimpette juste avant midi (le dénivelé du jour !), chemin plus à découvert qu'ombragé mais bordé de nombreux mûriers où nous grappillons les premiers fruits mûrs en guise d'amuse-bouche pour oublier notre estomac qui gargouille
7- midi trente, déjà neuf km au compteur, huit pour une seule table, et même si Jeanne n'est pas là, la pause syndicale d'une heure s'impose, il faut reprendre des forces avant de retrouver le village de Lougres. Nous y entrons mais côté Colombier-Fontaine, traversons la nationale et délaissons la rue du Paradis au profit de plusieurs volées de marches qui nous mènent au coin du cimetière, ancien passage laissé quasiment à l'abandon, triste constat !
8 - et nous revoilà dans la nature, mais cette fois-ci au milieu des champs de blés qui se dorent au soleil, il est grand temps de les faucher faudrait pas qu'un orage survienne...
9 - à droite toute pour profiter à nouveau de la quiétude d'une belle forêt dont les sous-bois s'ornent de fougères aigles, nous sommes désormais sur le chemin des 4 Fins du patois jurassien dérivé du français finage (ensemble de terres cultivées d'une communauté)
10 - et nous y voilà devant la borne des 4 Fins, point de convergence des limites des finages des 4 communes de Beutal, Bretigney, Lougres et Montenois. Elle est à la fois la limite de deux mondes, l'un protestant du Comté de Montbéliard, l'autre catholique de la Franche-Comté et du Royaume de France. L'endroit calme et serein est idéal pour une pause improvisée qui nous fait oublier le reste du monde !
11- sous le couvert d'arbres majestueux, parfois avec des excroissances bizarres appelées loupes, tu en penses quoi Annie ?, de nombreux sentiers se coupent et se recoupent, mais pas d'hésitation, le balisage nous oriente sans souci sur la ligne de crête avant de redescendre sur le village de Montenois en passant devant la ferme Alix aux effluves peu ragoutantes dues à l'ensilage
12 – ça y est la boucle est bouclée, finalement nous avons bien tiré notre épingle du jeu, arrête de stresser Annie, ce soir pour couronner cette belle balade entre champs et sous-bois, il y a feu d'artifices.
Bon week-end du 14 juillet à tous.
Michèle M.
Bien entendu, c'est l'une d'elles qui a en charge la rando du jour, rando non reconnue, aussi Annie nous distribue-t-elle généreusement des plans et demande une participation active et collective à ce jeu de piste improvisé, sans promesse de récompense puisqu'elle n'a même pas fait de gâteau, mais promis elle en fera un pour jeudi prochain...
1- pour arriver à ce point, il faut sortir du village, passer devant la ferme Jeannin et s'engager au milieu des cultures de maïs qui jalonnent le parcours. René en profite pour nous démontrer qu'une barbe surmonte toujours un épis ! Et un cycliste saute de son vélo pour prendre la photo de groupe
2 - à peine avons-nous quitté les champs pour gagner la forêt que nous nous sommes déjà égarés en plein chantier de déboisement avec des chemins impraticables, heureusement l'union fait la force et très vite nous retombons sur nos pieds, retrouvons le sentier pour gagner l'entrée de Lougres côté Bavans (en laissant sur notre droite la résurgence de la Lougres)
3/4 - au moment d'entrer dans le bois, une petite hésitation, mais le bon sens au propre comme au figuré nous remet dans le droit chemin pour finalement, après avoir effectué une vraie épingle à cheveu, nous retrouver à longer le site Faurécia
5 - nous enchaînons sur une petite descente avant de parvenir au niveau de l'ancienne passerelle piétonne qui enjambe le Doubs. De là, nous longeons ses berges jusqu'au pont autoroutier situé à la sortie de Colombier-Fontaine, à travers une végétation dense et folle qui nous cache le cours d'eau mais ne couvre pas son murmure
6 - seconde épingle à cheveu, va falloir donner un bon coup de collier, nous voilà au pied d'une sérieuse grimpette juste avant midi (le dénivelé du jour !), chemin plus à découvert qu'ombragé mais bordé de nombreux mûriers où nous grappillons les premiers fruits mûrs en guise d'amuse-bouche pour oublier notre estomac qui gargouille
7- midi trente, déjà neuf km au compteur, huit pour une seule table, et même si Jeanne n'est pas là, la pause syndicale d'une heure s'impose, il faut reprendre des forces avant de retrouver le village de Lougres. Nous y entrons mais côté Colombier-Fontaine, traversons la nationale et délaissons la rue du Paradis au profit de plusieurs volées de marches qui nous mènent au coin du cimetière, ancien passage laissé quasiment à l'abandon, triste constat !
8 - et nous revoilà dans la nature, mais cette fois-ci au milieu des champs de blés qui se dorent au soleil, il est grand temps de les faucher faudrait pas qu'un orage survienne...
9 - à droite toute pour profiter à nouveau de la quiétude d'une belle forêt dont les sous-bois s'ornent de fougères aigles, nous sommes désormais sur le chemin des 4 Fins du patois jurassien dérivé du français finage (ensemble de terres cultivées d'une communauté)
10 - et nous y voilà devant la borne des 4 Fins, point de convergence des limites des finages des 4 communes de Beutal, Bretigney, Lougres et Montenois. Elle est à la fois la limite de deux mondes, l'un protestant du Comté de Montbéliard, l'autre catholique de la Franche-Comté et du Royaume de France. L'endroit calme et serein est idéal pour une pause improvisée qui nous fait oublier le reste du monde !
11- sous le couvert d'arbres majestueux, parfois avec des excroissances bizarres appelées loupes, tu en penses quoi Annie ?, de nombreux sentiers se coupent et se recoupent, mais pas d'hésitation, le balisage nous oriente sans souci sur la ligne de crête avant de redescendre sur le village de Montenois en passant devant la ferme Alix aux effluves peu ragoutantes dues à l'ensilage
12 – ça y est la boucle est bouclée, finalement nous avons bien tiré notre épingle du jeu, arrête de stresser Annie, ce soir pour couronner cette belle balade entre champs et sous-bois, il y a feu d'artifices.
Bon week-end du 14 juillet à tous.
Michèle M.