Soulagé qu'il est le gars ! La rédactrice attitrée a enfin regagné ses pénates, aussi pour être sûr d'échapper au compte-rendu, il l'a gentiment covoiturée jusqu'à Mauchamps, point de départ de la randonnée menée par Annie en ce début février froid mais très ensoleillé, et chacun de se remémorer la pluie voire la grêle qui les avaient détrempés la dernière fois.
A trente plus une pitchounette, première semaine des vacances scolaires oblige, nous nous élançons en direction du hameau de La Charme surplombé du village d’Écot, que nous laisserons sur notre droite pour les retrouver en fin de parcours.
Face à une barrière en ferraille bien cadenassée, à chacun sa solution : et que je te grimpe pour l'escalader 'plus près de toi...' et que je la contourne pour passer sous les barbelés avant de traverser la pâture. Seulement pour en sortir, la même en couleur, alors nouveau dilemme : lève la jambe tu verras la France ou lève la cuisse tu verras la Suisse, c'est selon, à chacun ses classiques.
Nous ne nous aventurerons point jusqu'aux hameaux de Malbarey et d'Esnans, préférant prendre à droite et profiter de la quiétude de la forêt pour descendre tranquillement par un petit sentier recouvert de feuilles d'automne où, chemin faisant, nous trouverons les premières nivéoles, petites fleurs blanches annonciatrices du printemps.
Au sortir du bois de Genivaux, juste avant le village de Villars sous Ecot, nous prendrons à droite pour remonter à travers les communaux où, une pause gourmande s'impose naturellement, vite avant que le soleil ne décline et que la fraîcheur ne nous rattrape. Faudrait voir à ne pas prendre froid ! Cakes et boissons chaudes sont les bienvenus.
Et de repartir en laissant cette fois-ci sur notre gauche, toujours niché dans la verdure, le hameau de la Charme qui n'attire point nos faveurs en cette fin d'après-midi et c'est d'un bon pas que nous regagnons celui de Mauchamps qui, bien qu'il n'en porte pas le nom, fait éclat de tout son charme.
En son centre, nous nous arrêterons un instant devant une jolie chapelle baptisée Sainte-Anne qui est devenue la propriété de notre guide du jour dont elle nous narre l'historique. Ni châtelaine, ni chapelière, nous la remercions grandement pour son accueil chaleureux au sein de son fief.
Agréable semaine tous, Michèle.