Ce jeudi 10 août, destination le massif Vosgien. Après avoir traversé Guebwiller et Lautenbach, il faut monter une petite route forestière pas facile à trouver. Le GPS délicatement programmé par Francine nous mène précisément au point de départ, c’est d’ailleurs un cul de sac, la route s’arête là. Chose surprenante, nous sommes les premiers ? Comme c’est bizarre, il n’y a aucune pancarte ni aucun balisage pour attaquer cette rando ?
Les 3 guides du jour arrivent : Jacqueline, Christian et Dédé. Le départ est donné, nous sommes décidément abonnés au chiffre 14.
En passant vers le lac du grand Ballon, le sentier grimpe en lacets jusqu’au col du Haag et sa ferme auberge. Mais où sommes nous ? Plus de la moitié des voitures sont étrangères ? Des Belges, des Hollandais, Allemands, Suisses, quelques Français. Une pancarte indique : Sommet à 40 minutes avec 200 m de dénivelé.
En attaquant la dernière bosse, nous croisons de « Charmantes demoiselles » vosgiennes en robe noire et blanche. Ah ! Ah oui ! mais elles ont 4 pattes celles-là ! Cette race de vache qui donne ces fromages corsés qui accompagnent les patates lors d’une soirée entre amis est peu représentée en France.
Arrivés au point haut du grand Ballon (1424 m) appelé aussi ballon de Guebwiller, la grosse » boule blanche » si souvent aperçue de loin est bien là, on la voit même depuis ECOT quand la météo s’y prête.
Il est décidé de casser la croute ici avec un panorama à 360°. Sous nos yeux, la plaine d’Alsace avec Colmar au loin, le ballon d’Alsace, Servance, la forêt noire et au loin devinez quoi ? Les Alpes Bernoises et ses 4000 m inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco : l’Eiger, le Mönch, la Jungfrau, le Finsteraarhorn. On devine même mais qu’il est rikiki ce sommet du Jura Suisse (1606 m) où nous étions il y a 15 jours.
Si la montée s’est très bien passée, la descente nous posera une petite hésitation dans cette grande forêt où les indications sont plutôt rares. Pas facile de se retrouver dans ces grands sapins, mais la triplette organisatrice après des discutions passionnées va nous conduire au petit parking du départ. Un grand mérite à eux 3 et aux aides ponctuelles de Jean Michel et Jean Paul et leurs GPS.
A l’arrivée, les compteurs indiquent tous 21,5 km et 900 m de dénivelé.
Ce n’était pas une rando de « brinquins », ni d’enfants de cœur, mais elle restera dans les souvenirs.
Merci aux 14 marcheurs pour le présence.
Christian D.