Samedi matin 17 juin, 8h45 nous partons de la MPT, 6 voitures lestées d'affaires de rando et de quelques affaires personnelles. Eh oui, les sportifs, il leur faut un minimum pour pouvoir rester au top de la forme. Quand on est bons, on est bons, nous sommes tous arrivés à Métabief, ensemble. Là, 2 équipages nous attendaient déjà... Hop les chapeaux, hop les lunettes de soleil, hop les grosses chaussures et envoyez la crème solaire... Départ de la rando, montée en pente douce (+ ou -) dans les sous-bois en admirant les différentes fleurs et plantes de moyenne montagne, nous passons sous le télésiège du Morond, oh les coquins, certains l'empruntent. Puis par une route (sentier large), nous atteignons le premier sommet le Morond. A cet endroit, nous aurions pu voir les Alpes en face, mais la brume en a décidé autrement ; nous les avons aperçues malgré tout. Une descente courte, mais technique, pour arriver au lac du Morond (retenue d'eau servant entre autres à l'alimentation des canons à neige et là, dilemme, il est presque midi, on mange ici ou non ? On reprend un sentier dans les sapins pour atteindre les crêtes du Mont d'or, deuxième sommet de la journée ; sage idée car repartir en montant après le repas, n'est pas le meilleur plan (code du randonneur aguerri, chapitre 2, verset 18). Ça y est, on casse la croûte, avec un superbe panorama devant les yeux. C'est cool certes, mais il nous faut repartir, direction le sommet du Mont d'or (pas le fromage, mais la montagne...) : 1463 m. Toujours une vue imprenable sur la Suisse et la vallée de Vallorbe, nous entamons la descente en direction du chalet du Flocon, mais non il ne neige pas !!!! Bonne grimpette pour atteindre la ferme "du Paradis " (mais je crois que nous y étions depuis quelques heures), encore un effort et nous rejoignons la petite route empruntée le matin, entamons une descente cool parmi les bois. (16 km et quelques mètres de dénivelé). Une douche s'impose car le repas nous attend au centre de vacances Azureva. Bon dîner, je ne parlerai pas de l'ambiance car je ne veux pas faire des envieux parmi les absents. A ce propos, nous avons malgré tout pensé à vous et spécialement à Christine à qui nous souhaitons bon courage (bisous à toi...). Si tout se passe comme prévu et selon les souhaits de chacun, nous pourrons "réitérer " ce genre de petits séjours... Un gros dodo et c'est déjà l'heure du petit déjeuner de dimanche 18 juin ; l'appel du 18 juin en grande pompe ou plutôt en grosses pompes et à 9 heures, c'est reparti pour un tour (ah oui, il est à noter que le "tour du Mont d'or était organisé par la station de Métabief ce week-end, course pédestre de 20 km, 30 km, 50 km !!!). Quant à nous, nous nous contenterons du "tour du Mont Ramey". Tout le monde au départ mais aujourd'hui, c'est, certes quelques kilomètres, mais, très peu de dénivelé. Oh les belles fleurs, oh les paysages, oh les belles herbes, mais surtout oh les beaux amis et amies, la belle ambiance et le bel esprit de groupe ! Nous voici arrivés au bout du Mont Ramey, endroit dominant le village des "Tavins", dernier refuge français avant la Suisse et sa frontière de Vallorbe. Toujours avec notre humeur, nous finissons notre tour et bifurquons en direction des Hôpitaux Neufs, village connu pour son "conifer", petit train mythique tiré le week-end par une locomotive à vapeur. Bip Bip, il est midi, casse croûte bien copieux d'après les intéressés... L'appel des kilomètres nous titille et rebelotte, nous voilà répartis en direction de Métabief par un petit sentier nommé le "sentier du Morbier" (toujours pas de fromage) ; arrivés au village, le groupe se scinde en 2, car certains sportifs ont jugé qu'ils avaient réalisé une assez jolie performance (bravo à eux). Pour les autres, encore 4 km et 2 aérations de ponchos (il est tombé 10 gouttes en 2 averses) et nous retrouvons les voitures.
Trop bien ce week-end, à refaire m'ont dit certains ; je répète que je ne demande que ça...
A bien vite les amis et amies.
Annie R.
