MONTFAUCON 8 JUIN
Avec une météo favorable depuis une dizaine de jours, Francine prend les choses en main, elle nous délocalise sur le pourtour de Besançon, Montfaucon exactement. L’aire de covoiturage nouvellement crée au rond point de la Vèze servira de parking et de départ pour cette rando repérée il y a un an et qui n’est pas facile à retrouver car pas balisée tout le long.
En passant dans le village de Montfaucon, une merveille botanique : Le tulipier de Chine. Qui parmi nos 14 randonneurs pouvait connaître cet arbre ? Je crois que c’est Anne. La descente sur le château de Montfaucon, plus exactement sur ce qui en reste nous projeta au début de la féodalité (11° siècle) construit par le seigneur de Montfaucon.
Etant au point bas de la rando, il va falloir grimper par le sentier des falaises et du château pour arriver au fort militaire que l’on contournera pour rejoindre le relais de Montfaucon situé à 610 m d’altitude. Il domine toute la ville de Besançon, les forts de Chaudanne, de Bregille et l’incontournable Citadelle où Vauban marqua son ingéniosité. L’endroit est idéal pour le casse croute. Il paraît même que l’on peut apercevoir le « Papa » ( Mt Blanc) : cela ne doit pas arriver souvent dans l’année !
La descente sur Morre nous obligera à avaler un peu de macadam et surtout à zigzaguer par des passages connus que par les locaux non répertoriés sur les topos rando.
Au village de Morre, le doute nous prend par la main : c’est la première ou la deuxième rue à gauche ? Finalement, c’est bien la deuxième qui nous mènera au pont de Morre. Ouf ! On est bien sur le parcours.
Oui, c’est vrai, ça monte encore ! Et ça va monter jusqu’à Notre Dame des Buis. Quand on fait partie d’un groupe de rando, ne faut-il pas s’adapter au terrain ? Aucune remontrance, aucun grognement, pas une critique et c’est dans cet esprit que nous atteignons Notre Dame des Buis avec une vue plus rapprochée sur l’ancienne capitale de la Séquanie : Vesontio. On distingue très bien le centre ville et l’église de la Madeleine. Lieu de mémoire érigé après la seconde guerre mondiale par Monseigneur Dubourg archevêque de Besançon. Cette église souterraine rend hommage aux 4500 soldats du département du Doubs tués lors de la dernière guerre.
Les derniers km par une crête caillouteuse, où la prudence et l’attention sont de mise, nous mènent à l’aire de covoiturage.
Il est 15 h 30, Agnès et jean Michel stationnés avec leur camping-car à la salle des fêtes de la Vèze nous invitent gentiment à boire frais. Encore un bon moment de convivialité. Merci à eux et à Francine qui a eu le mérite de nous faire découvrir une partie du département pas très connue de nos semelles.
Christian D.